Les étudiants du Réseau des universités des sciences et technologies d’Afrique (Rusta), stagiaires de l’Unité de recherche clinique de Côte d’Ivoire (Urcci), une structure d’encadrement d’étudiants en médecine, dirigée par Dr Joyce Dohou, ont présenté les résultats de leurs travaux de recherche pour le compte de l’année 2023, le 26 juin.

Cette année, c’est la faculté d’Odontostomatologie de l’Université Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan-Cocody qui les a accueillis au cours de la deuxième édition du « Colloque étudiant de la recherche clinique ».

Pour ce moment de partage et de valorisation de la connaissance, de nombreuses personnalités du monde pharmaceutique et de bien d’autres domaines en lien avec la recherche clinique étaient présentes pour instruire sur divers sujets.

Ainsi donc, des étudiants ont pu livrer les résultats de leurs recherches sur le thème : « Enquête monocentrique évaluant les causes de l’alcoolisme chez les jeunes et adultes dont l’âge est compris entre 18 et 45 ans : cas du milieu universitaire ».

Une étude clinique menée par Cassandra Kouamé, chef de projet et ses camarades, Tania Alleby, Abel N’Guessan, Hénoc Yobo, Richarde Koné et Laetitia Adam. De même, une autre recherche sur le thème : « L’impact de l’activité physique pendant la grossesse chez les femmes de 18 à 30 ans », etc.

Ce fut l’occasion pour la promotrice de l’évènement, Dr Joyce Dohou, d’indiquer que cette session a pour but, comme lors de la première édition, d’amener les invités à découvrir la recherche clinique et son importance dans le milieu médical.

« Cette année, nous n’avons pas que les étudiants de biochimie et de biologie moléculaire. Les médecins, les pharmaciens et l’odontostomatologie nous ont rejoint », précise-t-elle. Avant d’espérer que l’année prochaine, les infirmiers se joignent au staff pour disposer d’une équipe complète pouvant faire face à toutes éventualités.

Selon la directrice de Urcci, l’objectif principal est d’abord de faire connaître la recherche clinique qui est très méconnue et attirer le maximum de personnes vers ce domaine afin de faire comprendre qu’il n’y a pas que les médecins et les pharmaciens qui peuvent faire de la recherche clinique mais des diplomés ou étudiants dans d’autres filières comme la biologie, etc.

« C’est pour cette raison que nous voulons à tout prix que les infirmiers nous rejoignent l’année prochaine », insiste Dr Joyce Dohou.